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Voici l’article complet rédigé par le magazine local Tout Lyon Affiches. Explications des bénéfices de l’intégration de la nature dans les espaces de travail par Ricky Pantel, directeur de Green Prospect.
Végétalisation des bureaux : se (re)connecter à la nature
Dans un environnement bétonné et dense, l’installation de plantes au sein des bureaux, des espaces d’accueil et des salles de réunion permet d’apporter une certaine sérénité à tous les étages de l’entreprise. Cette reconnexion à la nature, qui intéresse de plus en plus les entreprises, engendre de réels bénéfices sur la productivité des collaborateurs, leur bien-être et contribuerait même à faire diminuer l’absentéisme.
Selon l’ONU, 60 % de la population mondiale vivra dans un environnement urbain à l’horizon 2030. En 2019, près de 80 % des Français vivent déjà dans une grande métropole. La densification urbaine s’accélère. Il suffit de lever le nez dans nos grandes villes pour constater que les buildings s’érigent en nombre. Alors le besoin de se (re)connecter à la nature devient vital. Les politiques d’urbanisme vont dans ce sens, en imposant aux promoteurs de végétaliser les constructions afin que la ville respire mieux. L’intérieur des bâtiments n’échappe pas à la règle. « Les entreprises se préoccupent de plus en plus de ce sujet. Mais elles ne savent pas vraiment comment aborder la question », constate Ricky Pantel, dirigeant de Green Prospect à Caluire-et-Cuire, expert en aménagement paysager intérieur. Vécue comme un véritable projet d’entreprise, la végétalisation intérieure d’un site relève d’un processus global afin de satisfaire à l’objectif premier : contribuer au bien-être des collaborateurs et ainsi à toute la performance de l’entreprise. « Nous cherchons d’abord à comprendre l’entreprise afin que le bénéfice d’un tel projet concerne tout le personnel. Tous les employés d’une entreprise œuvrent à sa performance et doivent se trouver dans une atmosphère de sérénité et de bien-être ». René Comte, dirigeant de Nature & Loisirs à Fleurieu-sur-Saône, dresse le même constat : « Des entreprises s’attachent parfois, au départ, à l’aspect purement esthétique mais rapidement, elles voient tout l’agrément qu’un environnement végétalisé apporte aux collaborateurs ». Végétaliser un espace requiert une grande technicité. Et l’on n’aborde pas le projet de la même façon qu’il s’agisse d’un hall d’accueil, d’une boutique ou bien d’un restaurant « Il faut prendre en compte la luminosité du lieu, le mode de chauffage, l’entretien des plantes… », précise René Comte. « Le végétal peut être amené par des plantes naturelles et des fleurs fraîches mais pas uniquement. Des plantes artificielles ou des compositions stabilisées ne demandent aucun entretien et remplissent parfaitement leurs rôles », renchérit Ricky Pantel. La végétalisation des espaces de travail est bien une affaire de spécialiste pour en tirer tous les bénéfices escomptés. Et ils semblent être nombreux.
Booster la créativité
Le rapport Human Spaces : incidence globale du design biophilique sur l’environnement de travail, paru en 2015, synthétise plusieurs études. À retenir de ce rapport : 33 % des personnes interrogées (7 600 employés de bureau dans 16 pays) disent que le design d’un bureau influencerait leur décision de travailler pour une entreprise ou encore que le deuxième élément le plus recherché dans un bureau, après son éclairage naturel, est la présence de plantes intérieures. Toujours selon cette étude, 47 % des personnes interrogées, qui évoluent dans un environnement de bureau avec de la végétation, développent des « émotions positives », contre 27 % pour des personnes aux bureaux vides de verdure. Un environnement de travail végétalisé et doté de l’éclairage naturel boosterait la créativité des collaborateurs de 15 %. Ils seraient 6 % plus productifs. L’absentéisme diminuerait de près de 10 %. CQFD ! Plus subjective, l’image de l’entreprise renvoyée à l’extérieur s’en trouverait également renforcée. « Recevoir des clients, des fournisseurs ou tout autre partenaire dans un endroit végétalisé et ouvert sur la nature contribuerait à alimenter une image positive. Un item difficile à mesurer mais on sait qu’une certaine influence est bien palpable. Le bien-être diffusé ou insufflé par le végétal est inconscient mais bien réel », affirme Ricky Pantel, dont l’entreprise familiale de paysagiste s’est complètement recentrée sur une activité de design biophilique à partir de 2001. « En 2000, les professionnels se préoccupaient encore très peu de ce sujet alors que les projets vont crescendo aujourd’hui », affirme t-il.
Un peu d’extérieur à l’intérieur
Tout le challenge des entreprises qui veulent végétaliser leur intérieur et amener la nature – ou la sensation de nature, comme évoqué dans les principes du design biophilique – vise à apporter des espaces de respiration à leurs collaborateurs. Dans les bâtiments neufs, les paysagistes et les architectes pensent aux végétalisations intérieures et extérieures en même temps, afin de ne pas créer de rupture mais bien de poursuivre une certaine harmonie entre l’intérieur et l’extérieur. Des propriétaires ou occupants de bâtiments plus anciens s’attachent aussi à travailler le sujet. « Nous pouvons repenser l’intérieur d’un immeuble tertiaire, en l’aménageant, et ainsi redonner un nouvel élan, par exemple dans le cadre d’un projet d’une entreprise qui escompte davantage de bien-être pour ses collaborateurs », avance Ricky Pantel. Enfin, la végétalisation des bâtiments intérieurs et extérieurs entre dans les processus de certification, notamment LEED, BREEAM ou HQE.
Et qui s’occupe des plantes ?
Le design biophilique Une fois la conception végétale réalisée, il convient de définir l’entretien de ces plantes. « La majorité des entreprises souscrivent un contrat d’entretien afin qu’elles n’aient pas à s’en occuper. Parfois, on rencontre des collaborateurs désireux de s’impliquer mais les entreprises nous confient l’entretien de ce dossier qui reste toutefois très technique », explique Ricky Pantel, codirigeant de Green Prospect à Caluire-et-Cuire.
Le design biophilique
Une fois la conception végétale réalisée, il convient de définir l’entretien de ces plantes. « La majorité des entreprises souscrivent un contrat d’entretien afin qu’elles n’aient pas à s’en occuper. Parfois, on rencontre des collaborateurs désireux de s’impliquer mais les entreprises nous confient l’entretien de ce dossier qui reste toutefois très technique », explique Ricky Pantel, codirigeant de Green Prospect à Caluire-et-Cuire. « Le design biophilique est la réponse au besoin humain d’être connecté à la nature et vise à rétablir ce lien dans l’environnement bâti. En d’autres mots, le design biophilique est la théorie, la science et la pratique ayant pour but de créer des bâtiments inspirés de la nature visant le maintien d’une connexion à celle-ci dans les environnements au sein desquels nous vivons et travaillons chaque jour », expose le rapport Human Spaces : incidence globale du design biophilique sur l’environnement de travail paru en 2015. Ce concept prend en compte tous les éléments permettant de reconnecter l’environnement de l’homme avec son besoin primaire de nature. Plusieurs aspects entrent en considération : l’eau (un bassin dans un hall d’entrée), la lumière (des sources de lumière naturelle ou artificielle modulables), des formes « organiques » et des couleurs naturelles pour les espaces intérieurs, les matériaux nobles (mobilier en bois, en pierre, utilisation du tissu) et les plantes pour rétablir le lien entre les collaborateurs et la nature.
Le guide immobilier 2019-2020 – Partie Green Prospect (4 pages)